Les notes de la planète Miranda résonnent dans mon crâne alors que mes mots se fracassent sur un clavier mécanique, le temps m'ennuie.
La Caléa' que je vaporise depuis le réveil de la nuit englobe mes sens cognitifs, les vers défilent plus vite que les caractères qui s'affichent, une avancée rapide vers le film de ma vie, une première place pour le 8ème ciel, le 7ème sens n'a qu'a bien se tenir.
Miranda veut que je reste, elle chante pour que je reste près d'elle, Saturne me tend l'anneau pour l'union sacrée ; comme en étoile en feu de détresse, les astres s'attirent, se repoussent, s'unissent, grandissent, se désintègrent, se reforment au premier silence.
Tout est dit ou presque, la Lune me demande quand elle pourra bercer mes songes, elle l'a faite lors de précédentes existences, turbulente, mais rassurante, de bons conseils dans la pénombre, mon réverbère d'Homme, mon étoile céleste.
Juste en escale, le courant est fort, je me suis amarré comme j'ai pu, ma soeur n'a pas pu venir, pas de quoi se marrer quand on coupe le cordon.
Le lien est intact, de fil en aiguille. . .
j'ai pensé que je devais pansé les blessures de ceux qui me plaisent.
Trouver sa voie, ses maux démodés, sa voix dans l'écho de nos états d'Âmes, chaque parcours est unique, tracé mais non défini, là des Amis, là des Frères, combien ont demandé à briller quand tout semblait absence de lumière ?
Je m'encre solidairement, je prends racine dans les moments de génie des éthers, les capitules seront cueillis jusque dans les jardins d'Hiver.
A mes jeunes pousses. . .
Endormi dans un lit de rivière Pour rêver au cœur de la source, Passant par les bras de la Mère
Les yeux brillant de la grande Ours.